L’année 2021 s’est achevée, le solstice est passé, et les jours commencent à rallonger: nous voici désormais avec le printemps comme ligne d’horizon. Malgré le contexte politique pesant, parfois inquiétant, quelques bonnes nouvelles sont venues égayer nos discussions de fin d’année: l’élection de Gabriel Boric au Chili, mais aussi, localement, la victoire citoyenne contre le projet Oxylane à Saint-Clément de Rivière, ou encore la victoire contre les promoteurs pour la protection du chêne de Castelnau. Oui, l’espoir existe, l’alternative est possible, et c’est aussi pour cela que notre mouvement se bat, s’organise, propose et agit.
Dans le rétroviseur des mois écoulés, une actualité tellement riche qu’il serait vain d’en énumérer le détail. En 2021, les combats d’Alenka Doulain dans les assemblées municipales et métropolitaines ont pris de l’ampleur, à mesure que le projet porté par la majorité socialiste et ses alliés prouvait toute sa tiédeur, ses incohérences et ses renoncements. Soutien aux luttes des agents municipaux, et notamment ceux des écoles (ATSEM, animateurs…), alerte sur la réduction de l’offre de transport publicconsécutive à la mise en place de la semi-gratuité, demande de retrait des dispositifs anti-SDF installés au Corum: toujours, nous avons souhaité porter la voix des sans-voix. Mais nous avons aussi tenu à être force de proposition, à travers l’écriture d’amendements: pour améliorer l’inscription sur les listes électorales, pour un développement économique axé sur trois filières stratégiques (solaire, vélo, rénovation thermique des logements) et répondant aux besoins des habitants, pour un projet plus ambitieux de conseils de quartier.
Hors de l’assemblée et sur le terrain, nos militant.e.s ont poursuivi les actions contre les projets routiers inutiles et écocides (LIEN, COM), l’expulsion des bidonvilles sans solution de relogement, et ont porté des sujets innovants pour l’emploi comme la “Garantie Emploi Vert”. Nous avons également rédigé, avec les autres collectifs municipalistes de France (Nantes, Toulouse, Tourcoing, Valence…) une tribune contre la précarité énergétique, avec des propositions concrètes à mettre en œuvre au niveau local: rénovation massive des logements, guichet unique énergie, généralisation du permis de louer etc. Un premier travail, réussi, de mise en réseau des forces municipalistes qui en appelle d’autres !
2021 fut véritablement l’année du changement d’échelle, puisque nous avons présenté deux candidates issues de notre mouvement aux élections départementales: Cathy Aberdam (Canton 20 Montpellier-Castelnau) et Audrey Bramy (Canton 7 Castries-Le Crès-Vendargues). Sous la bannière “Décidons l’Hérault ! ” et en binôme avec des candidats EELV, nous avons obtenu de bons résultats malgré une participation extrêmement faible, et la non qualification pour le second tour.
En interne, après avoir désigné nos porte-paroles en début d’année, le mouvement s’est réorganisé pour mieux accueillir les nouveaux militant.e.s. Plusieurs séminaires ont été organisés, pour décider ensemble, se former (rhétorique, laïcité), se structurer. Cette année encore, les post-it et débats mouvants ont été la norme ! La sortie du documentaire “J’irai voter pour nous” (réalisé par Manon Bachelot) pour la première fois à Montpellier fut également l’occasion de revenir sur l’élection municipale, de débattre, de mieux comprendre d’où nous venons et ce qui nous anime.
L’année s’est terminée avec un choix collectif important en vue des prochaines échéances électorales: l’engagement pour la candidature d’Union Populaire porté par Jean-Luc Mélenchon, et la participation de notre élue au Parlement de campagne aux côtés notamment d’Aurélie Trouvé (ATTAC). L’occasion pour nous de prendre notre part à la campagne de terrain, pour défendre le programme l’Avenir en Commun qui correspond aux thématiques développées dans notre programme municipal “Un Nouvel Espoir”: démocratie réelle (révocation des élus, VIème République), loi d’urgence sociale (augmentation du SMIC et minima sociaux), planification écologique etc.
2022 s’annonce comme une année cruciale. Le rapport alarmiste du GIEC, l’urgence sociale, ou les revendications démocratiques portées par les gilets jaunes ne seront pas mis à l’agenda des discussions présidentielles et législatives si nous ne le faisons pas. Localement, nous avons de nombreux projets - comme le bar associatif - qui n’attendent que vous pour être portés.
Alors, en 2022, prêt.e à vous impliquer ?